UNIVERS POLITIQUE: Le CDP veut se tailler une place au soleil au Burkina

 

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a tenu le samedi 25 mars 2017, à Ouagadougou, la première réunion plénière de la commission ad’ hoc chargée de la réorganisation et de la relance du parti. A l’occasion, le président de ladite commission, Léonce Koné a déclaré que le CDP envisage se positionner comme «une force importante de l’opposition politique républicaine».


L’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) veut se repositionner dans l’échiquier politique national. Il l’a fait savoir à l’occasion de la première réunion plénière de la commission ad’ hoc chargée de la réorganisation et de la relance du parti. La rencontre s’est déroulée le samedi 25 mars 2017, au siège du parti à Ouagadougou.

«L’objectif de la rencontre est de réunir les coordonnateurs provinciaux qui sont chargés, avec d’autres camarades à Ouagadougou, de conduire à la relance du parti et le renouvellement de ses structures territoriales», a déclaré Léonce Koné, président de la Commission ad’ hoc, par ailleurs, membre du Bureau politique national (BPN) du CDP, à l’issue de la cérémonie d’ouverture.

Selon lui, cette première réunion plénière devrait permettre à ses participants de s’entendre sur les directives devant guider le processus de relance du parti.

Léonce Koné a expliqué que la rencontre est placée sous le signe du renouveau, de la cohésion, de la relance du CDP sur la scène politique nationale. «Cette fois-ci nous voulons être une force importante de l’opposition politique républicaine», a-t-il argumenté.

De l’avis de Léonce Koné, le congrès national du CDP initialement annoncé, a été différé pour commencer par réorganiser la base en consolidant les structures territoriales.

«Notre parti ne peut se relever durablement et affronter l’avenir avec confiance que s’il est solide sur ses fondations qui sont constituées par les organes qui lui donnent vie à l’échelon provincial, communal, dans les villages, comme dans les arrondissements et les secteurs des villes», a reconnu M. Koné, dans son discours à l’ouverture des travaux.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), après la chute de son mentor, Blaise Compaoré, suite à l’insurrection populaire de fin octobre 2014, a connu des difficultés diverses. En effet, durant la transition (2015), le parti a été dissous, avant d’être rétabli, plusieurs de ses cadres, conformément  au code électoral modifié durant la transition, ont été écartés des élections de 2015 (présidentielle et législatives), d’autres leaders du CDP ont fui le pays ou ont été emprisonnés, etc.

Evoquant cette épisode de la vie du parti, le président de la commission ad’ hoc a rappelé que les cadres du CDP ont payé «un lourd tribut aux turbulences que le pays a connues depuis octobre 2014».

A l’issue des élections législatives de 2015, puis des municipales de 2016, le CDP s’est positionné comme la 3e force politique au Burkina Faso après le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), arrivé 1er et l’Union pour le progrès et le changement (UPC), en 2e position.

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