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Santé et développement durable: L’ONG RES-PUBLICA offre un laboratoire biomédical et une unité de gestion de déchets plastiques à Nanoro

 

Les autorités ont posé pour la postérité.

 

 

Nanoro, localité située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, dans la région du Centre-Ouest a connu une ambiance particulière, le samedi 27 février 2021, à l’occasion de l’inauguration du laboratoire biomédical du Centre médical urbain et d’une unité de gestion de déchets plastiques réalisés par l’ONG RES-PUBLICA. C’était en présence du ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, du directeur général de RES PUBLICA, Fabien Pagès, du consul honoraire de la Grande Bretagne au Burkina Faso, Patrick de La lande et de plusieurs autres invités.

 

L’offre de soins de santé dans le district sanitaire de Nanoro, dans le Boulkiemdé, s’est davantage renforcée ce samedi 27 février 2021 avec l’inaugura d’un laboratoire biomédical au centre médical urbain. C’est une réalisation de l’ONG RES PUBLICA qui a coûté 55 millions de FCFA dont 15 millions de FCFA pour l’équipement. Selon le directeur général de RES PUBLICA, Fabien Pagès, l’infrastructure vient compléter l’offre médicale dudit centre médical urbain construit par l’ONG.

 

  • Pour le directeur général de RES PUBLICA, Fabien Pagès l’ONG de travailler pour le bien-être social des populations de Nanoro.

Il a ainsi souhaité que cela puisse contribuer à l’amélioration de la santé des populations de la localité. En tout cas, le représentant du Naaba Karfo de Nanoro, lui, n’en doute pas un instant que « c’est un jour important pour la population de Nanoro d’autant qu’il est question de laboratoire d’analyses ». Il n’a pas manqué d’être reconnaissant envers RES PUBLICA qui, selon lui, « depuis plus de 20 ans, est parmi nous et qui est sur tous les fronts : la santé, l’éducation, le maraîchage, l’insertion socio-économique des jeunes, etc., pour le bien-être des populations. » Du reste, le maire de la commune de Nanoro, Jean-Marie Zida, a relevé que dans le cadre du partenariat, il y a quatre ans, RES PUBLICA avait d’abord construit un CSPS qu’elle a travaillé à transformer en centre médical urbain qui vient d’être doté de ce laboratoire biomédical. Une réhabilitation qui aura coûté 200 millions de FCFA à l’ONG. Tout en remerciant les donateurs, il a invité les populations à en faire un bon usage et non sans égrener un chapelet de doléances à l’endroit du ministre de la Santé. Parmi ces doléances, on peut citer, entre autres, la construction d’un CSPS à Boulpon, le transfert de fonds de l’Etat au CSPS de Kokologo.

  • Le Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de Santé a coupé le ruban en guise d’inauguration du laboratoire biomédical avec à ses côtés, le directeur général de RES PUBLICA, Fabien Pagès et la gouverneure du Centre-Ouest, Irène Coulibaly.

Pour le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, l’accès à des soins de santé de qualité passe nécessairement par une disponibilité en infrastructures adaptées et convenablement, pour la dispensation des soins. Et « la construction et l’équipement de ce laboratoire qui renforce les capacités opérationnelles du Centre médical de Nanoro va, par-dessus tout, améliorer la qualité de l’offre de soins dans le district sanitaire. Il sera aussi d’un grand atout pour le personnel de santé qui voit ses conditions de travail nettement améliorées », a-t-il soutenu.

 

Yamba-D-Plastique, une unité de recyclage des déchets plastiques

 

Visite guidée de l’atelier de recyclage des déchets plastiques.

Comme l’a si bien dit le représentant de Naaba Karfo de Nanoro, RES PUBLICA de par ses domaines d’intervention rend joyeuses les populations de la localité. En effet, en plus de l’inauguration du laboratoire biomédical, le ministre de la Santé a procédé à celle de l’atelier de recyclage des déchets plastiques financé par l’ONG et géré par la coopérative Yamba-D. Une coopérative qui collecte environ 250 kg de déchets plastiques par jour et qui les recycle en table-bancs pour les établissements scolaires. Une solution innovante de traitement des déchets plastiques que n’a pas manqué d’apprécier le ministre de la Santé. Pour la gouverneure du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, cet atelier fait la fierté de la commune de Nanoro en termes de la lutte contre la déforestation, de la sauvegarde de l’environnement et du développement durable. Aussi, a-t-elle invité les communes à suivre le pas. Selon un de ses responsables, Jean-Marie Perdrix, cette coopérative répond à une double préoccupation. La première est économique avec l’achat du kilogramme de déchets à 100 FCFA aux collecteurs. La deuxième est sociale avec la mise à disposition des table-bancs aux écoliers. L’avenir dudit atelier dépend, toutefois, de sa capacité à faire écouler ses produits, a signifié le directeur général de RES PUBLICA, Fabien Pagès.

 

  • Encadré

Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN) : Une référence dans la recherche du vaccin antipaludique

En marge de l’inauguration des infrastructures réalisées par RES PUBLICA, le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo a visité l’unité de recherche clinique de Nanoro (URCN) sise au Centre médical Saint-Camille de Nanoro. L’URCN, créée en avril 2009, est un des rares centres de recherche en Afrique qui développe un vaccin contre le paludisme. Les chercheurs de ladite unité, d’une manière, font de gros efforts, selon le ministre, pour trouver des solutions afin de lutter contre les maladies. « C’est un centre international qui travaille beaucoup et qui trouve des solutions qui nous permettent de prévenir la maladie », a souligné Pr Charlemagne Ouédraogo.  En effet, outre le paludisme, actuellement le principal sujet de recherche, l’activité de l’UCRN s’est progressivement étendue à d’autres maladies dont les infections bactériennes, la tuberculose, le VIH, la schistomiase et d’autres maladies négligées.  L’URCN est devenue un centre de formation majeur dans le domaine de la recherche clinique en attirant des jeunes scientifiques, non seulement d’Afrique mais aussi d’autres continents, qui apprennent en participant activement aux projets de recherche en cours.

 

Drissa TRAORE

Netbf.info