SALON INTERNATIONAL DU TEXTILE : Cinq jours pour magnifier le tissu africain

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Dans le but de valoriser la tenue africaine, le Salon International du Textile africain innove et rénove. La cérémonie officielle d’ouverture de la 4^ème édition a eu lieu ce samedi 18 novembre 2017 à Ouagadougou. Cette initiative qui a permis de mettre en exergue les tenues traditionnelles made in Burkina avec des exposants venus des treize (13) régions du pays.

Objectif, « booster la consommation du textile africain

Afin de rendre la cérémonie plus belle, une parade civile a été exécutée par des femmes et des élèves représentant dix(10) associations féminines et deux (2) établissements d’enseignement de Ouagadougou

 L’espace du Salon  International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) sert  en ces moments de cadre d’exposition  de tenues traditionnelles. Débuté depuis 2009, le Salon International du Textile Africain (SITA) se veut  aujourd’hui  un cadre d’expression  d’une des cultures burkinabè. Pour cette année, la cérémonie d’ouverture a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement avec à leur tête, le président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré , patron de la cérémonie. Ayant pour thème «  Port du textile en milieu scolaire », cette édition est également le cadre de réflexion entre différents acteurs qui permettra de fédérer des talents créateurs pour donner à la filature burkinabé toutes ces lettres de noblesse. L’esprit étant d’arriver  à remplacer la tenue traditionnelle par le kaki scolaire.  Selon le promoteur du salon, Abdoulaye Mossé, il y’a dans la création et la promotion du pagne africain, des normes à respecter car « en matière de tissage et de teinture, «  ce n’est pas tout type de teinture qu’il faut poser sur les enfants».

  Cela permettra par la même occasion, selon le promoteur de « booster la consommation du textile africain ». Pour avoir conduit les travaux jusqu’à cette cérémonie, la directrice du salon, Antoinette YALDIA se dit convaincue du succès de cette édition au regard des grandes articulations. « Nous avons voulu à travers cela inculquer le port de la tenue traditionnelle dès le bas âges aux tout-petits pour aller à l’école ». Puis d’ajouter aussi que « la rencontre B to B est une grande innovation pour  les promoteurs du pagne traditionnel».

Par la même occasion, le président du Faso venu soutenir l’activité a indiqué qu’elle est à féliciter car «  ce n’est pas évident d’organiser une telle activité.» Roch Marc  Christian Kaboré d’ajouter qu’ « il est important de faire en sorte que nous-mêmes nous puissions transformer notre coton et de pouvoir le valoriser également de manière à ce que ça crée des emplois ».

 Afin de rendre la cérémonie plus belle, une parade civile a été exécutée par des femmes et des élèves représentant dix(10) associations féminines et deux (2) établissements d’enseignement  de Ouagadougou. Cette cérémonie s’est terminée avec la coupure du ruban et la visite des officiels dans les différents pavillons où se trouvent les expositions.

Alice Ouédraogo/Collaboratrice