REVENDICATIONS DES ENSEIGNANTS: Enfin, le compromis!

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Le gouvernement du Burkina Faso et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) ont signé, dimanche 28 janvier 2018, un protocole d’accord. Le document, en principe, met fin à la crise qui secouait le système éducatif burkinabè depuis plus de trois mois.


Un accord est trouvé entre le gouvernement du Burkina Faso et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE). En effet, un protocole d’accord vient d’être signé, au Premier ministère entre l’exécutif et la CNSE qui regroupe 15 syndicats de l’Education. C’était en présence d’autres acteurs dont des autorités coutumières et religieuses et de l’association des parents d’élèves qui ont dû intervenir en vue de résorber la crise.

L’on peut affirmer que la fumée blanche attendue depuis quelques jours, du côté de la primature, est enfin là. Selon le journal en ligne Lefaso.net, «c’est finalement ce dimanche 28 janvier 2018 à 00 heure précise, qu’est intervenue la signature tant attendue du protocole d’accord entre le gouvernement et la CNSE, à la suite d’intenses tractations ces dernières 72 heures».

Le même média fait observer que pour l’instant, il est difficile d’avoir des précisions sur le contenu du protocole d’accord, ajoutant que la Coordination syndicale entend faire d’abord un retour à sa base.

A entendre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba cité par le confrère, le protocole d’accord signé va permettre de remettre l’école burkinabè sur les rails. «Nous espérons que dès lundi, nos enfants pourront retrouver le chemin de l’école dans la sérénité»,  a-t-il noté, à l’issue de la signature du protocole d’accord, soulignant que «le gouvernement est soulagé».

Pour sa part, le secrétaire général de la CNSE, Wendyam Zongoa a assuré que les cours reprendront sans ambiguïté, dans la mesure où «les choses ont bougé» et que «les différents points ont connu une évolution».

Depuis octobre 2017, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) organise des mouvements (sit-in, grèves, refus d’évaluer les élèves…), afin d’exiger du gouvernement la résolution des points de leur revendication.

La plateforme revendicative des syndicats des enseignants burkinabè concerne quatre principaux  points dont le premier concerne l’«adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche».

Le deuxième point porte sur l’«amélioration de l’accès à l’éducation», tandis que le troisième a trait à l’«amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif».

A cela s’ajoute le point relatif à la «revalorisation de la fonction enseignante».

Auguste Fidèle KONE