REMANIEMENT MINISTÉRIEL : Des nouvelles têtes, pour une nouvelle dynamique
Partager la publication "REMANIEMENT MINISTÉRIEL : Des nouvelles têtes, pour une nouvelle dynamique"
959 vues au total, 1 vues ce jour
Depuis ces derniers temps, un probable remaniement ministériel est au centre des débats dans bien des milieux. Annoncée par certains confrères, cette nouvelle focalise toute l’attention des burkinabé sur Kosyam. Cest de là-bas que se mènent actuellement, comme pour confirmer cette rumeur, les consultations, en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.
Des sources proches du palais de Kosyam, le Président Rock Marc Christian Kaboré submergé par la grogne sociale, s’emploie à sortir d’un nouveau moule, des membres d’un nouvel exécutif, aptes à travailler pour sortir son pays de l’impasse. Mais partagé entre, asseoir un gouvernement d’ouverture (où toutes les susceptibilités seront prises en compte pour les échéances électorales, notamment l’élection présidentielle de 2020) et un gouvernement d’énarques, qui « sauvera les meubles », le PF est penaud.
De sources proches de son entourage, l’ancien premier ministre Tertius Zongo a été sollicité pour la primature, par Rock Marc Christian Kaboré. Ceux qui connaissent bien les deux personnalités, soutiennent que leurs relations vont bon train. Tertius Zongo a fréquenté le collège de la Salle de Ouagadougou avec l’actuel président du Faso, Rock Kaboré. Le premier lui est demeuré fidèle en amitié, en dépits des orages qu’ils ont tous vécus dans le régime Compaoré. Tertius Zongo qui n’aurait pas décliné l’offre, a cependant posé des clauses, à savoir que l’on lui permette de former son équipe. Accéder à une telle requête semble utopique pour le PF qui sait bien que la formation d’un gouvernement doit tenir comptes de plusieurs paramètres. D’abord, il faut s’entourer, non seulement des hommes de confiance mais aussi et surtout, d’hommes pétris de compétences et capables de mobiliser à la base.
Aux dernières nouvelles, le président de la deuxième force politique du Burkina, Zéphirin Diabré et le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Alizatou Rosine Coulibaly figurent en pôle position pour occuper le portefeuille du premier ministère. Si les chances du premier cité sont réduites pour ce poste au regard de certaines impondérables politiques, celles de la dernière restent probantes. Officiellement installée le 18 janvier 2016, comme nouveau ministre de l’Economie, des finances et du développement, Alizatou Rosine Coulibaly/SORI serait celle qui est pressentie pour succéder au premier ministre Paul Kaba Thieba à la primature.
La tâche ne lui semblera pas facile, si toutefois, l’hypothèse venait à être confirmée, pour cette dame qui connait déjà son biotope, même si certains reconnaissent en elle, la carrure. Des informations dignes de foi, le nouveau premier ministre aura à composer avec son président, Rock Marc Kaboré, un gouvernement d’ouverture dans lequel, le Mouvement du peuple pour le progrès(MPP), parti au pouvoir et alliés seront majoritairement représentés. Ce nouveau gouvernement en gestation veut tendre la main aux dissidents de l’Union pour le progrès et le changement (UPC. Comme l’ont déjà annoncé certains medias, un toilettage se prépare pour ce 3e gouvernement du régime Kaboré où des départs s’augurent.
A en croire notre confrère Wakat Séra, relativement aux éventuels changements, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba « doit son salut au Plan national de Développement économique et sociale (PNDES) dont il conduit la mise en œuvre ». Mais d’autres sources prévoient tout de même le départ de l’homme du PNDES, suite à un poste qu’il aurait eu sur appel à candidature. Il s’agit, précise-ton, du poste de vice-gouverneur de la BCEAO, un poste qui revenait de droit au Burkina.
S’il ya un autre départ de ce gouvernement qui suscite plus de commentaires, c’est bien celui du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Son départ du département de la sécurité, se confirme, bien que ce dernier ait, comme l’a confirmé notre confrère, posé des préalables. Mais des sources bien introduites, le chois de son remplaçant s’obstine, car Rock ne voudrait pas d’un ministre en treillis à la tête du département de la sécurité, pour des raisons d’Etat, susurrent-on dans les milieux proches du président. Qui sera ce sésame rare pour la sécurité dans ce contexte actuel ? S’interrogent plus d’un Burkinabé qui souhaite qu’un choix judicieux soit opéré sur ce ministère aux fins de mettre fin au terrorisme qui endeuille au quotidien des familles et inhibe les efforts de développement.
Zoewendbala DIPAMA