MEDICINE TRADITIONNELLE : Thérapeutes et médecins se rencontrent

 

 

En prélude à la 7e  rencontre scientifique qui se tiendra du 09 au 12 août prochain, les membres du Réseau ouest africain des chercheurs dans le domaine des substances naturelles ou Western africa network of natural research scientist  (WANNPRES) ont animé une conférence de presse. Objectif : Informer l’opinion publique nationale et internationale de la tenue de cet évènement. C’était le 02 août dernier à Ouagadougou.


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Les principaux animateurs de la conférence

« Substances naturelles et santé des populations ». C’est autour de ce thème que les membres du Réseau Western africa network of natural research scientist (WANNPRES)     vont échanger durant quatre jours au cours de leur  7e  rencontre scientifique. Une rencontre  qui regroupera des chercheurs et enseignants- chercheurs tels que des médecins, pharmaciens, microbiologistes, généticiens, environnementalistes qui mènent des  travaux de recherche sur des substances naturelles à valeurs nutritionnelles ou thérapeutiques.

 Les maladies telles que le paludisme, le diabète, l’hypertension, la drépanocytose seront au menu de ces échanges. A travers une communication avec les journalistes, la secrétaire exécutif  du WANNPRES, Dr Assanata MILLOGO, a expliqué  que cette 7e édition permettra aux différents chercheurs d’évaluer le niveau de leurs recherches, d’analyser les résultats obtenus concernant les différentes pathologies et de les capitaliser  afin de booster  les recherches. C’est une manière pour  le réseau d’accompagner les tradi-praticiens dans leurs recherches.

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Dr Assanta MILLOGO, secrétaire exécutif du WANNPRES

Organisé par le Burkina, cette 7e  rencontre scientifique regroupera des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Togo.

Le WANNPRES est une initiative de chercheurs et enseignants- chercheurs qui ont pris conscience du fait que les pays de la région ouest africaine traitent les mêmes maladies avec les mêmes plantes et dont les résultats ne sont pas capitalisés. L’objectif du réseau est donc de capitaliser les efforts, mutualiser les ressources pour une contribution plus efficace et efficiente dans l’amélioration  de la santé des populations par les substances naturelles. Ledit réseau a vu le jour en 2002.

Aïssata YAMEOGO