Coup d’État au Burkina: Le nouvel homme fort du Burkina affiche ses intentions

Depuis le 24 janvier dernier le Burkina Faso amorce une nouvelle ère  de son histoire  par le renversement du régime décrié  de Roch Marc Christian  Kaboré qui a vu son pouvoir confisqué  à coup de force par une junte. Dirigé par un jeune Lieutenant colonel de 41 ans, Paul Sandaogo Damiba, puisque Patron du Mouvement pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décliné sa feuille de route pour un Burkina débarrassé des attaques terroristes, réconcilié et reconstitué dans ses limites territoriales.  »


« Nous mettons en garde tous ceux qui n’auront que des intérêts égoïstes dans la gestion de la chose publique que je serai intraitable a leur égard  » a martelé  le président du MPSR. Un discours courtois mais teint d’espoirs pour un peuple qui peine à se soustraire des affres terroristes. Dans ce reliant patriotique, Sandaogo  Damiba  qui a indiqué  que toutes les administrations doivent fonctionner et que les les dossiers en instances notamment ceux en justice seront toujours traités par ceux qui en ont la compétence, a  précisé que ceux qui tenteront de saper  leur lutte les verront sur don chemin. La junte précise que l’opération qui a été  menée sans  effusion  de sang n’a privé la liberté de personne, en dehors du Président Kabore qui serait assigné en résidence surveillée, même si des impacts de balles et de sang ont été constatés dans un des véhicules de la garde rapprochée de l’ex Président du Faso. Après une première rencontre avec les secrétaires généraux des départements ministériels à qui la gestion des affaires courantes a été confiée, le MPSR entend rencontrer les forces vives de la Nation en vue d’asseoir un gouvernement composite à même de répondre aux aspirations du peuple. Pour l’heure, les tractations vont bon train et les mouvement de soutien aux jeunes putschistes se multiplient à travers des organisations de la société civile et des partis politiques. Quant aux militants du parti MPP de Roch Marc Christian Kabore qui condamnent  la confiscation du pouvoir par le MPSR, ils disent prendre acte et demandent  à ce que le peuple et8 la communauté internationale œuvrent pour un retour à l’ordre constitutionnel. La  CEDEAO qui a demandé la libération immédiate de l’ex Président du Faso a elle aussi  condamné ce coup de force et suspendu le Burkina de ses instances. L’institution ouest-Africaine    menace  d’ infliger  à l’avenir d’autres sanctions à travers ses instance.

Bob Joris