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AN VII DES RUINES DE LOROPENI : Le comité d’organisation a tenu promesse

Le Burkina a célébré ce dimanche 26 juin 2016, le 7e anniversaire de l’inscription des ruines de Loropéni au patrimoine mondial de l’humanité. C’était à travers diverses activités culturelles dans cette localité touristique, située à environ 400 kilomètres à l’ouest de Ouagadougou.


La commémoration du 7e anniversaire prévu et tenu, entre autres activités, un cross-relai entre Gaoua (capitale de la région du Sud-ouest burkinabè) et Loropéni, un cross populaire dans la ville de Gaoua et une séance d’aérobic.

En prélude à cette journée, le ministère de la Culture, des arts et du tourisme avait organisé à Ouagadougou, un panel sur le thème : ‘’Sécurité et valorisation des sites culturels et touristiques du Burkina Faso’’.

Pour le ministère, la valorisation des sites culturels et touristiques, s’entend des actions mises en œuvre pour attirer les touristes et rendre leurs séjours agréables au Burkina Faso.

Le site touristique de Lorépéni, situé dans la région du Sud-ouest du Burkina Faso non loin de la ville de Gaoua, est devenu patrimoine mondial de l’humanité, le 26 juin 2009.

Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi (une des ethnies de la région).

Il s’inscrit aussi dans un ensemble plus large qui compte une centaine d’enceintes en pierre, reflétant la puissance du commerce transsaharien de l’or.

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Les Ruines de Loropeni, un patrimoine culturel sacré au Burkina

Vieilles d’au moins mille ans, selon des découvertes récentes, ces ruines sont situées près des frontières de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Les travaux d’archéologie sont toujours en cours pour déceler des mystères liés au lieu. En effet, les chercheurs estiment que ce site promet encore beaucoup d’informations.

Pour le moment, l’on peut retenir que ‘’Loropéni est l’exemple le mieux préservé d’un type d’établissement fortifié dans une vaste région de l’Afrique de l’Ouest, associé à la tradition de l’extraction de l’or, qui semble avoir persisté pendant au moins sept siècles’’, comme l’a mentionné un universitaire burkinabè.

De l’avis de beaucoup de chercheurs l’authenticité des établissements fortifiés en tant que ruines ne fait aucun doute.

‘’Bien que l’histoire des ruines de Loropéni ne se soit précisée que très récemment grâce à un programme de recherche, et que leur fonction reste encore en partie spéculative, l’intégrité du monument en tant qu’établissement fortifié le plus grand et le mieux préservé est satisfaisante’’, note-t-on.

C’est ce qui a motivé son inscription sur le patrimoine mondial de l’humanité.

Depuis quelques années, les autorités burkinabè ont mis en place un comité de protection et de gestion des ruines de Loropéni, un Conseil scientifique pour l’étude, la conservation et le développement du site.

Il existe aussi un plan de gestion mis en œuvre pour la gestion des ruines en tant que point focal du développement durable dans le cadre de la communauté locale.

ASK/Digicomfaso.info