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ACCORD GOUVERNEMENT-SYNDICATS DE L’ÉDUCATION : « La parole donnée doit être respectée », Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, président de UNAPES-B

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L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) a animé une conférence, ce mercredi 31 janvier 2018 à Ouagadougou. A l’occasion, la structure s’est prononcée au sujet du protocole d’accord signé, trois jours plus tôt, entre le gouvernement burkinabè et la Coordination nationale de l’éducation (CNSE).


Trois jours après la signature du protocole d’accord entre le gouvernement burkinabè et la Coordination nationale de l’éducation (CNSE), l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B)s’est prononcée sur le sujet. C’était hier mercredi 31 janvier 2018 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse.

Le président de l’UNAPES-B, Hector Ardent Raphael Ouédraogo (milieu, micro) a annoncé une rencontre avec le président du Faso dans les prochains jours

Face aux journalistes, la structure a annoncé qu’elle  plaide pour le respect strict des engagements signés par les deux parties (gouvernement-CNSE). Mieux, les premiers responsables de l’Union disent vouloir rencontré, dans les jours à venir, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, dans ce sens. Selon eux, le chef de l’Etat doit s’impliquer afin que les engagements du protocole d’accord signé dans la nuit du  samedi 27 au dimanche28 janvier dernier entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation, mettant fin à quatre mois de crise,  soient «scrupuleusement respectés».

De l’avis du président de l’UNAPES-B,  Hector Ardent Raphael  Ouédraogo,le protocole signé est issu de longues discussions entre la coordination nationale des syndicats de l’éducation et l’Etat. Par conséquent, a-t-il insisté,  la parole donnée doit être respectée pour  l’épanouissement des enfants du Burkina Faso. Et de renchérir que le pays a évité une année blanche ou invalidée, ce qui pouvait le placé dans une situation très difficile. M. Ouédraogo a rappelé que le dénouement de la crise a été rendu possible  grâce à la médiation des autorités religieuses et coutumières qui se sont  «investies sans relâche» pour rapprocher les positions des deux parties. «En tant que partenaire incontournable de l’éducation nationale, nous exhortons chaque partie à respecter scrupuleusement ses engagements pris devant la Nation entière. L’UNAPES-B veillera et compte sur vous, médias, pour dénoncer les éventuels manquements dans l’application du protocole d’accord», a- t-il soutenu.

L’accord signé est venu mettre fin à certains mouvements telle que la marche-meeting des enseignant le 10 janvier 2018…

L’animateur principal de la conférence de presse a invité les Associations des parents d’élèves(APE) sur l’ensemble du territoire à s’approprier, à décrypter l’accord et à maintenir une veille afin qu’il soit appliqué au bonheur des acteurs de l’éducation et des parents d’élèves. Poursuivant ses explications, il a  précisé qu’un nouveau calendrier a été finalisé pour gérer le reste de l’année au regard des perturbations enregistrées pendant le premier trimestre.

Par ailleurs, Hector Ardent Raphael Ouédraogo a  indiqué, qu’un comité tripartite (gouvernement-syndicats- représentants coutumiers/parents d’élèves) veillera point par point sur les dates buttoirs. En outre, l’UNAPES-B, aux dires de son président, compte dans les semaines à venir, entamer des tournées dans les provinces du pays, pour une  meilleure appropriation de la question de l’éducation au Burkina Faso.

La signature du protocole d’accord entre Etat et CNSE (dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 janvier 2018) est intervenue après quatre mois de crise qui ont ébranlé le système éducatifs burkinabè. Au lendemain de la signature du protocole d’accord, les syndicats de l’éducation signataires ont organisée, le lundi 29 janvier, une Assemblée générale à la Bourse de travail de Ouagadougou en vue de présenter, à leur base, le contenu du document signé. Il en ressort des acquis pour le corps des enseignants.

Auguste Fidèle KONE