LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE: Un Salon de l’emploi et des métiers prévu en mai à Ouagadougou

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La première édition du Salon international  de l’emploi et des métiers (SIEM) est prévue du 24 au 26 mai 2018 dans la capitale burkinabè. L’initiative est du Cabinet  Lora2M dont les organisateurs, en prélude à l’évènement, ont animé une conférence de presse à Ouagadougou.


«L’emploi et la formation pour booster le développement économique du Burkina Faso».Tel est le thème retenu pour cette première édition du Salon international  de l’emploi et des métiers (SIEM). La manifestation est prévue du 24 au 26 mai 2018 à la salle de conférences de Ouaga 2000.

Le commissaire général du SIEM, Moumouni Séré (milieu micro) a expliqué que l’objectif du salon est de parvenir à une adéquation formation-emploi

Selon le commissaire général du SIEM, Moumouni Séré, l’objectif recherché à travers ce salon est de «parvenir à une adéquation formation-emploi en matière de travail dans les principaux secteurs porteurs comme les mines, le BTP (Bâtiments et travaux publics, Ndlr), les Banques, les assurances, les TIC (Technologie de l’information et de la communication) et l’agrobusiness».M. Séré a  animé une conférence de presse, le mercredi 7 mars 2018, en vue de donner des informations relatives à la manifestation.

Les trois jours de l’évènement seront ponctués de conférences, d’ateliers de formation, d’expositions, de rencontres et de la nuit du SIEM. Le comité d’organisation dit attendre environ 10.000 participants, 100 entreprises, 100 écoles et universités, etc.

Au Burkina Faso, le taux de chômage des jeunes demeure très élevé. Une  étude du Secrétariat permanent des ONG (SPONG) publiée en février 2014 renseigne qu’environ 82% des chômeurs ont entre 16 et 35 ans. Ces chiffres semblent s’augmenter avec le niveau d’éducation. En effet, il ressort que 11,3% des jeunes qui ont le niveau primaire sont au chômage, contre 17,2% au niveau secondaire et 34,5% au niveau supérieur.

Par ailleurs, seulement 5,4% des jeunes non instruits sont au chômage contre 34,5% chez les jeunes ayant un niveau supérieur. En effet, pendant que des milliers de jeunes diplômés sont en quête d’emploi, des employeurs peinent à trouver localement une main d’œuvre qualifiée pour des besoins spécifiques.

C’est à juste titre queMoumouni Séré estime qu’«il ne faut donc pas former pour former mais, plutôt former sur la base des besoins réels». Et d’ajouter que «c’est ce qui permettra d’augmenter l’employabilité des jeunes pour les secteurs porteurs et les métiers d’avenir.

Le Salon international de l’emploi et des métiers (SIEM) se veut un cadre professionnel de recrutement, de réflexion et d’information sur les emplois, les formations et les métiers. Il devrait permettre de réunir chaque année les acteurs du monde du travail.Il s’agit des chercheurs d’emplois, des entreprises, les écoles et universités, l’Etat, les organisations intervenant dans le domaine de la formation, du recrutement et de l’insertion.

Auguste Fidèle KONE